Le Dessalement de l’eau de mer
Le Dessalement de l’eau de mer
Les trois quarts de la surface de notre planète sont recouverts d’eau, pour autant le manque d’eau potable existe quand même. Malheureusement cette eau « de mer » n’est pas potable dû au fait qu’elle est salée, et nous sommes de plus en plus dépendant de cette eau de mer car les besoins en eau potable augmentent avec la croissance démographique au fur et à mesure des années. Pouvoir dessaliniser l’eau de mer serait une solution qui résoudrait de nombreux problèmes, premièrement on ne risque pas de manquer rapidement d’eau de mer car il y en a énormément sur la planète ce qui rend un peu un côté inépuisable à cette ressource. Mais ce n’est pas tout, aussi beaucoup de pays qui manquent d’eau potable ont accès à la mer ce qui représente un autre avantage à cette solution. Pour ces raisons depuis un certain nombre d’années plusieurs techniques qui ont pour but le dessalement de l’eau ont été développées.
Dans cet article nous verrons surtout les deux techniques les plus utilisées pour dessaliniser l’eau qui sont :
– La distillation
– L’osmose inverse
Nous expliquerons comment scientifiquement ces deux techniques sont capables de supprimer le sel présent dans l’eau.
La Distillation
A ses origines, la technologie du dessalement était essentiellement thermique, la distillation fait partie de ces techniques thermiques. Leur principe est plutôt simple, néanmoins les mettre en œuvre reste beaucoup plus compliqué. En théorie, le dessalement de l’eau de manière thermique consiste à chauffer l’eau suffisamment pour qu’elle atteigne une température d’ébullition. A ce stade, l’eau s’échappe progressivement vers le haut sous forme de vapeur, le sel quant à lui reste piégé en bas. Une fois les deux séparés, il ne reste plus qu’à effectuer une liquéfaction sur la vapeur d’eau pour la rendre liquide à nouveau. Voilà le principe qu’utilise la distillation pour séparer l’eau du sel. Voyons maintenant comment elle fonctionne précisément. Il existe plusieurs types de distillation. La plus utilisée est la distillation « flash ». Cette dernière consiste à chauffer l’eau sous pression. Une fois l’eau bien chauffée, celle-ci va passer par une succession d’étage où la pression est à chaque fois différente (de plus en plus faible). Ce changement successif de pression a pour conséquence une vaporisation instantanée (d’où l’appellation « flash ») mais pas complète, c’est pour cela qu’elle passe par plusieurs étages. Et pour finir, le même procédé se réalise à nouveau, il suffit simplement de récupérer l’eau sous forme de vapeur et de la liquéfier par la suite. La distillation peut aussi se faire grâce aux rayons de soleil.
L’osmose inverse
L’osmose inverse est surement la technique la plus utilisée pour dessaliniser l’eau de mer. Nous l’avons déjà traité dans un article précédent. Contrairement aux techniques thermiques, celle-ci utilise plutôt un principe de filtre. Nous savons que des filtres naturels existent : les membranes. Les membranes sont les couches qui enveloppent les cellules des vivants. Elles ont justement la capacité de filtrer l’eau, ce sont donc des outils parfaits. Certaines de ces membranes sont dites « semi perméables » ce qui veut dire qu’elles laissent passer l’eau mais pas les autres composants tel que le sel (chlorure de sodium). Pour réaliser ce procédé, il faut là aussi mettre l’eau sous pression et « obliger » l’eau à passer par cette membrane, ce qui aura pour conséquence la séparation de part et d’autre de la membrane de l’eau et du sel. Voilà comment faire de l’osmose inverse sur de l’eau salée.
![Dessalement de l'eau de mer : Quelle technologie pour la station de Casablanca ? [INTÉGRAL]](https://uae.fr/jetraitemoneau/wp-content/uploads/sites/4/2016/11/uae-schema-article-7.png)
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Conclusion
Nous avons donc évoqué deux des techniques les plus utilisées pour éliminer le sel de l’eau. Bien entendu il en existe beaucoup d’autres (https://fr.wikipedia.org/wiki/Dessalement). La distillation et l’osmose inverse sont des procédés prometteurs. Pour autant les recherches actuelles et futures dans ce domaine sont cruciales car les deux techniques présentées montrent beaucoup d’inconvénients. Le problème majeur est le coût, d’abord énergétique mais aussi financier. La distillation par exemple demande une quantité considérable d’énergie ce qui, indirectement, demande beaucoup d’argent et en contrepartie ne produit que peu d’eau potable. L’osmose inverse en elle-même est moins coûteuse mais les membranes semi perméables sont aussi perméables à de nombreux agents pathogènes, ce qui implique qu’il faut aussi par la suite éliminer tous ces derniers. A l’inverse, la distillation fait tout cela d’un même coup. Ces techniques demandent aussi beaucoup de temps. Voilà pourquoi les chercheurs essaient de trouver des techniques plus rentables. Pour résumer, ce sont là de bonnes solutions qui fonctionnent à court terme mais elles ne sont pas non plus très efficaces sur le long terme. Elles apportent aussi quelques soucis étant donné que les restes de sels sont rejetés dans la mer, ce qui a pour effet de rendre la mer encore plus salée, ce qui peut à son tour avoir des conséquences néfastes pour les êtres vivants présents dans le milieu.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dessalement
https://iris.who.int/bitstream/handle/10665/260545/9789241513692-eng.pdf?sequence=1
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