Surveillance et Analyse de qualité

La surveillance continue de la pollution aquatique est cruciale pour assurer la qualité de l’eau potable et prévenir les risques sanitaires. En utilisant des technologies avancées telles que la télédétection et les capteurs en temps réel, cette surveillance permet une détection rapide des contaminants, notamment les métaux lourds, les produits chimiques toxiques et les pathogènes. Les analyses approfondies des données recueillies facilitent l’identification des points critiques et la mise en œuvre de mesures correctives précises. En outre, une surveillance rigoureuse garantit la conformité aux normes sanitaires, établissant ainsi un lien direct entre la qualité de la source d’eau et l’accès sécurisé à l’eau potable. Cette approche technique contribue non seulement à la protection de la santé publique mais aussi à la gestion durable des ressources hydriques, optimisant ainsi la sécurité et la fiabilité de l’approvisionnement en eau pour les populations.

Dans ce domaine les scientifiques continuent de chercher des moyens toujours plus efficaces et économique pour suivre avec précision les évolutions des milieux aquatiques et détecter au plus tôt les contaminations pour mieux les prévenir.

Ici nous étudierons l’exemple d’une étude innovante de chercheurs de l’université de Bordeaux qui, au lieu de détecter des contaminants particuliers, s’intéresse à l’état général du milieu en étudiant les réactions des êtres vivants que l’on y trouve. Ce procédé cherche à interpréter leurs comportements pour y déceler des constantes traduisant des changements de leurs environnements, même subtils. Leurs travaux se portent principalement sur l’étude des mollusques bivalves.

Des capteurs innovants

La bio-détection : l’exemple de la valvométrie HFNI

Pour vous expliquer les rudiments de cette innovation locale, nous vous présentons quelques extraits choisis issue de la thèse soutenue à l’Université de Bordeaux par ALISON MISERAZZI « Perturbations comportementales, physiologiques et cellulaires chez des mollusques bivalves exposés à un pétrole brut
dans un contexte mono ou multistress«