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Where is everybody ?

Réponse au paradoxe de Fermi (3) : géocentrisme et hypothèse du zoo

L’idée que des civilisations extraterrestres existent, colonisent la galaxie, mais décident délibérément de rester invisibles à nos yeux constitue l’hypothèse du zoo. Inspirée par la science-fiction, elle suggère que des sociétés avancées nous considèrent peut-être comme une « réserve naturelle protégée », à la manière de Star Trek et de sa « première directive », qui interdit d’interférer avec des civilisations moins avancées. Même si de notre point de vue l’ampleur de l’univers complique notre quête de signes extraterrestres, surtout si ces civilisations sont bien dissimulées, cette hypothèse nous amène à penser que la Terre ne serait en réalité pas le centre de l’univers. Et par extension, peut-être même que notre civilisation serait ridiculement insignifiante aux yeux d’autres civilisations bien plus développées que la nôtre. En effet, il est possible que ces dernières soient conscientes de notre existence, mais ont des priorités bien plus importantes que notre petite planète bleue. Ces perspectives nous incitent à abandonner notre vision géocentrique et à accepter que dans l’immensité de l’univers, nous ne sommes peut-être qu’une infime poussière dans le cosmos. Source complémentaire : Le paradoxe de Fermi — Sommes-nous seuls dans l’Univers ?

Réponse au paradoxe de Fermi (2) : interrogations sociologiques

L’idée du voyage interstellaire, bien que fascinante, soulève des interrogations sociologiques quant à son attrait universel. En effet, en envisageons l’hypothèse selon laquelle d’autres civilisations technologiquement avancées existent, ces dernières peuvent tout à fait remettre en cause le principe de colonisation, jugé risqué, coûteux en ressources, et limité par les contraintes de communication dues au temps de trajet des signaux. Si toutefois une civilisation décidait de coloniser la galaxie progressivement, il faut considérer que chaque colonie nouvellement établie pourrait choisir à son tour de mettre fin à cette expansion. Ainsi, ces colonies, bien que stables, en décidant de ne plus poursuivre la colonisation, créent des zones inexplorées dans la galaxie, dépourvues d’activité extraterrestre. Cette perspective ouvre la porte à l’idée que la galaxie pourrait grouiller d’extraterrestres, mais que notre système solaire et son voisinage se trouvent peut-être simplement dans l’une de ses zones inexplorées. Source complémentaire : Le paradoxe de Fermi — Sommes-nous seuls dans l’Univers ?

Réponse au paradoxe de Fermi (1) : un voyage supplanté ?

Où sont donc ces civilisations extraterrestres ? Aujourd’hui, l’énigme reste entière, même si plusieurs réponses potentielles existent. Une hypothèse intéressante consiste à penser qu’elles s’éteignent avant de pouvoir voyager dans l’univers. Et lorsque l’on explore les scénarios d’extinction, deux possibilités peuvent venir à l’esprit : les catastrophes naturelles et les autodestructions. Au cours de son histoire, la Terre a été le théâtre plusieurs extinctions de masse, la plus connue étant celle qui a mené à l’extinction des dinosaures. Même si les causes sont encore discutées chez les scientifiques, on pense qu’il s’agirait d’une combinaison d’une forte activité volcanique et de l’impact d’une météorite au Mexique, libérant une énergie équivalente à plusieurs centaines de milliards de fois la bombe d’Hiroshima. En plus de ces catastrophes naturelles, on pourrait également parler d’évènements physiques comme les sursauts gamma ou les supernovas. Ensembles, en se reproduisant à un certain rythme, ils empêcheraient le développement d’une civilisation technologie capable du voyage interstellaire. Par ailleurs, d’autres causes d’extinction peuvent être envisagées, comme l’épuisement des ressources naturelles ou bien différents scénarios d’autodestruction. Par exemple, rien que sur Terre, l’Histoire nous a montré que nous ne sommes pas passés très loin de l’apocalypse nucléaire à plusieurs reprises. La science-fiction ne manque pas non plus de scénarios catastrophes comme de dangereuses expérimentations biologiques ou physiques, ou bien même la création d’intelligences artificielles échappant à tout contrôle. Les dures lois de la physique s’appliquant à tout le monde, si nous sommes capables d’émettre de telles suppositions qui peuvent d’ailleurs nous-même nous menacer, c’est sûrement qu’elles peuvent s’appliquer à d’autres potentielles civilisations technologiques. Source complémentaire : Le paradoxe de Fermi — Sommes-nous seuls dans l’Univers ?