Réponse au paradoxe de Fermi (2) : interrogations sociologiques

Réponse au paradoxe de Fermi (2) : interrogations sociologiques

L’idée du voyage interstellaire, bien que fascinante, soulève des interrogations sociologiques quant à son attrait universel. En effet, en envisageons l’hypothèse selon laquelle d’autres civilisations technologiquement avancées existent, ces dernières peuvent tout à fait remettre en cause le principe de colonisation, jugé risqué, coûteux en ressources, et limité par les contraintes de communication dues au temps de trajet des signaux.

Si toutefois une civilisation décidait de coloniser la galaxie progressivement, il faut considérer que chaque colonie nouvellement établie pourrait choisir à son tour de mettre fin à cette expansion. Ainsi, ces colonies, bien que stables, en décidant de ne plus poursuivre la colonisation, créent des zones inexplorées dans la galaxie, dépourvues d’activité extraterrestre.

Cette perspective ouvre la porte à l’idée que la galaxie pourrait grouiller d’extraterrestres, mais que notre système solaire et son voisinage se trouvent peut-être simplement dans l’une de ses zones inexplorées.


Source complémentaire : Le paradoxe de Fermi — Sommes-nous seuls dans l’Univers ?

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