Par Antony Presman
Historiquement, les océans ont occupé une place importante pour l’humanité. En effet, le site web officiel de l’histoire de la Nouvelle Zélande dit:
“Great skill and courage was needed to sail across vast stretches of open sea. Between 1100 and 800 BCE these voyagers reached Fiji and West Polynesia, including Tonga and Samoa.”
– nzhistory.govt.nz, 02/11/ 2023.
Ce qui, traduit par Google Translate, signifie:
“Il fallait beaucoup d’habileté et de courage pour naviguer sur de vastes étendues de haute mer. Entre 1 100 et 800 avant notre ère, [les indigènes kiwi] ont atteint les Fidji et la Polynésie occidentale, notamment les Tonga et les Samoa.”
Cela montre bien que l’océan garde des ressources tellement importantes et utiles que des peuples étaient prêts à traverser des vastes étendues d’océan pour explorer et atteindre de nouveaux territoires. Et, quand il y a des ressources, il y a ceux qui sont prêts à se battre pour ces ressources. L’eau fraîche, les minéraux, la pêche et, plus récemment, les ressources fossiles sont quelques exemples de choses pour lesquelles il y a eu et il y aura des conflits.
Dans le dernier siècle, il y a eu beaucoup d’initiatives pour séparer équitablement le territoire marin des pays avec, par exemple, la légitimisation des ZEE (Zones Économiques Exclusives) en 1982 qui instaurent une distance de 12 milles nautiques de la côte des pays réservée exclusivement aux activités économiques de cet état (Wikipédia). Malheureusement, ce désir international de tout se diviser a aussi créé de nouveaux conflits dont les tensions en Mer de Chine qui continuent de nos jours ou encore le conflit dans les eaux arctiques avec la découverte de nouvelles ressources et nouvelles routes commerciales causée par la fonte des glaciers.
Images de drone Polarstern de Manuel Ernst / équipe de tournage UFA.
Celà c’est en plus accentué avec la guerre en Ukraine; à cause des interdictions internationales menées contre la Russie, elle a fermée l’accès à ses territoires marins dans le Grand Nord ce qui a mené à l’arrêt de plusieurs projets importants (Le Monde, 2023). Tout de même, il y a beaucoup d’efforts qui sont faits pour résoudre ces tensions de manière pacifique.
D’un autre point de vue, on a aussi tous une responsabilité quant à l’état des ressources marines, de la biodiversité et de la pollution. Effectivement, de plus en plus, on commence à se préoccuper de l’état du milieu marin et à faire des projets de sauvetage de la biodiversité marine. Par exemple, il existe, un peu partout dans le monde, des projets de récifs artificiels qui visent à rétablir l’habitat naturel de beaucoup d’espèces qui a été détérioré à cause de la pollution, surpêche, déchets toxiques et du réchauffement climatique entre autres (Wikipédia). Ce besoin de protéger le milieu marin à permis de réunir les ressources et la puissance de beaucoup d’entreprises et gouvernements. Par exemple, le projet français « FUSEAU » dont le but est de mettre en place des contrats et des leviers de pression sur beaucoup d’entreprises afin de contrôler les conséquences de leur activité sur le milieu aquatique (HAL-INRAE, 2020).