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La désalinisation des océans

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Très souvent le traitement de l’eau douce est bien plus répandu que le dessalement de par sa simplicité, son coût beaucoup moins important ainsi que sa production d’une eau très pure. Malheureusement dans beaucoup d’endroits de la planète “les sources d’eau douces sont inexistantes où insuffisantes.” (Wikipédia) Plusieurs techniques peuvent être envisagées pour parvenir à rendre l’eau salée utilisable par l’Homme sous forme d’eau douce.

Deux grandes techniques de dessalement:

  1. La distillation

La distillation “revient à faire bouillir l’eau pour la séparer du sel” (franceinfo); “c’est le plus vieux procédé de dessalement, déjà décrit dans l’antiquité par Aristote et utilisé par des marins grecs au iiie siècle av. J.-C. à bord de leurs bateaux.” (wikipédia) Cette technique fonctionne très bien mais nécessite une très grande quantité d’énergie entraînant donc un coût très important.                          

“Elle n’a aujourd’hui d’intérêt que si elle est associée à une production d’électricité (cogénération)” (ecotoxicologie)                                                                                                                                                   

Cette technique est donc petit à petit remplacée par un nouveau procédé: l’osmose inverse.

  1. L’osmose inverse

 Cette technique est une technique membranaire reposant sur une ultrafiltration grâce à la pression par de minuscules “trous” dans les membranes qui permettent la rétention du sel. (Wikipédia) Cette technique nécessite beaucoup moins de consommation d’énergie que la distillation, de plus les chercheurs trouvent de plus en plus de procédés afin de récupérer l’énergie consommée. (ecotoxicologie) De nouvelle membrane sont misent au point afin de permettre un meilleure flux au travers et une plus faible consommation d’énergie comme nous l’explique cet article du CNRS: 

                Une équipe internationale, coordonnée par des scientifiques de l’Institut européen des membranes (CNRS/ENSC Montpellier/Université de Montpellier), a mis au point une stratégie hybride, qui consiste à combiner une matrice en polyamide et les canaux artificiels d’eau en une structure unique. Leurs membranes, qui prennent la forme d’une superstructure d’éponge, ont été testées dans des conditions industrielles et surpassent les membranes classiques : elles permettent un flux 75 % supérieur à celui observé avec les membranes industrielles actuelles et elles permettent une réduction d’environ 12 % de l’énergie nécessaire au dessalement.(CNRS)

Un cercle interminable ?

   Certes l’osmose inverse est considérée comme une avancée considérable face à la pénurie mondiale en eau potable de plus en plus prononcée. Mais cette technique produit également des rejets polluants… “Que faire de l’eau, très salée, qui reste à la fin du processus ?                                              

Cette saumure met en péril la biodiversité marine lorsqu’elle est directement rejetée dans la nature.” (franceinfo)                                                                                                                                    

Reste la possibilité de diluer cette saumure en utilisant… de l’eau douce.

                                                                                                             Rédigé par Sarah Besse le 03/01/2024

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