Toutes ces modifications que l’on fait subir aux océans a des conséquences sur l’écosystème marin. Mais il peut être intéressant de se demander aussi en quoi l’être humain est-il impacté par cela ?
1 – Les microplastiques
Pour se pencher plus en détail sur les microplastiques, ceux qui se retrouvent dans la chaîne alimentaire n’ont, à ce jour, pas été démontré dangereux, selon le site de l’efsa, puisque « mostly present in the stomach and intestines they are usually removed and consumers are not exposed to them” ce qui se traduit par “principalement présents dans l’estomac et les intestins, ils sont généralement éliminés et les consommateurs n’y sont pas exposés” (Traduit avec DeepL.com (version gratuite))
Cependant, les mollusques et crustacés, dont on mange l’appareil digestif, peuvent être potentiellement à risques :
One potential concern is over high concentrations of pollutants like polychlorinated biphenyls (PCBs) and polycyclic aromatic hydrocarbons (PAHs) that can accumulate in microplastics. There might also be residues of compounds used in packaging such as bisphenol A (BPA). Some studies suggest that after consuming microplastics in food these substances may transfer into tissues.
Les concentrations élevées de polluants tels que les polychlorobiphényles (PCB) et les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), qui peuvent s’accumuler dans les microplastiques, constituent une source d’inquiétude potentielle. Des résidus de composés utilisés dans les emballages, tels que le bisphénol A (BPA), pourraient également s’y trouver. Certaines études suggèrent qu’après avoir consommé des microplastiques dans les aliments, ces substances peuvent être transférées dans les tissus.
Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
En plus de permettre à des polluants de s’accumuler, les microplastiques aident les virus sans enveloppe et les protozoaires, des organismes eucaryotes unicellulaires(Wikipédia), à se déplacer des eaux usées jusqu’aux plages.
Mais ils peuvent aussi couler et devenir la nourriture des animaux benthiques (moules , huîtres, ormeaux, …) et se retrouver dans notre alimentation. (ucdavis.edu)
Ces organismes sont notamment vecteur de la gastro entérite pour le rotavirus et le norovirus, des virus sans enveloppe, ou des infections intestinales dues au parasite protozoaire Cryptosporidium ou à la Giardia.
figure 1 : résumé des potentielles interactions entre des organismes pathogènes et des particules microplastiques dans les écosystèmes marins
2 – L’économie
La pollution océanique a aussi des conséquences sur l’économie. Elle va avoir un effet sur le tourisme à cause de la pollution visuelle que cela va engendrer. Par exemple en 2023, selon The Sea Cleaners, « le coût de la pollution plastique pour les industries du tourisme et de la pêche est estimé à 13 milliards d’euros chaque année ». Les plastiques cause également des dommages matériel sur la navires et les engins de pêche.