Futur de la technologie aérienne.

***Rôle de l’intelligence artificielle :

L’intelligence artificielle (IA) est déjà devenue le principal moteur des technologies émergentes, du big data à la robotique en passant par l’Internet des objets. Sur la base de centaines d’expériences et de résultats, l’IA peut répondre aux exigences des utilisateurs du moment et peut être intégrée dans de nombreux aspects techniques rapidement et efficacement, sur la base de principes d’apprentissage et de techniques de traitement du langage naturel (NLP) comme indiqué par le site technique « the verge » c’est le cas des technologies aéronautiques qui comptera sérieusement sur l’IA à l’avenir, selon les experts.

* Des avions autonomes :

Les avions autonomes pourraient également révolutionner les opérations aériennes en optimisant les trajectoires de vol, en réduisant les temps de transit et en minimisant la consommation de carburant. L’IA permet une gestion plus précise du trafic aérien, facilitant des itinéraires plus directs et des atterrissages synchronisés. Ces améliorations pourraient non seulement rendre les voyages plus rapides, mais aussi réduire l’empreinte carbone de l’aviation.

le projet Dragonfly:

Airbus travaille avec son projet DragonFly qui rentre aujourd’hui dans les trois derniers mois de sa phase de test. Comme son nom l’indique en anglais, « DragonFly » est un projet en partie inspiré de la libellule et de sa vision à 360°. Et a pour but de devenir une nouvelle brique majeure de la sécurité aérienne en venant renforcer le travail des pilotes. Un système qui pourrait, dans un futur proche, rerouter et faire atterrir un avion dont les deux pilotes auraient perdu connaissance.

L’aéronef de référence de ce projet, porté par l’incubateur interne Airbus UpNext, est un A350-1000. Un avion modifié notamment au niveau des capteurs afin de « voir » son environnement. Cette vision est capitale, car c’est là qu’intervient l’élément de biomimétisme que revendique Airbus : la capacité pour l’avion à reconnaître son environnement, tant du point de vue visuel, que des conditions météo externes ou de la nature des terrains qui l’entourent (zones militaires, aéroports, etc.).

Chargé en capteurs, que ce soit d’imagerie, de météo ou radio, l’avion est aussi appuyé par des systèmes de cartographie et… des algorithmes issus de l’IA. Dont on reconnaît bien la segmentation sémantique des éléments sur une vidéo de présentation (image extraite ci-dessus). Si Airbus n’utilise à aucun moment le mot « IA » dans son communiqué, c’est sans doute autant pour des raisons techniques – la vraie intelligence artificielle n’existe pas encore – que pour éviter les confusions et parallèles avec d’autres domaines. Comme l’auto ou les «IA», notamment de Tesla, ont créé une mauvaise publicité dans le monde des transports. Si les régulations automobiles sont strictes, celles de l’aviation sont draconiennes .

Image d’avions: airbus

*contrôle du trafic aérien:

Le contrôle du trafic aérien (ATC) sera bientôt en plein bouleversement grâce à l’intelligence artificielle (IA), une avancée technologique qui transformera considérablement la gestion de l’espace aérien par les contrôleurs aériens. L’IA offrira aux contrôleurs la capacité de traiter rapidement et précisément des volumes de données de plus en plus importants, permettant une gestion améliorée face à la complexité croissante du trafic aérien.

L’intégration de l’IA dans l’ATC facilitera une identification plus efficace des conflits potentiels et permettra la prise de mesures appropriées. Ces systèmes basés sur l’IA pourront anticiper les modèles de trafic aérien, suggérer des itinéraires alternatifs, et contribuer à l’optimisation du flux des avions. Un avantage majeur résidera dans la réduction des erreurs humaines, les systèmes IA détectant les erreurs potentielles avant qu’elles ne surviennent et fournissant des mises à jour en temps réel sur les positions des avions, améliorant ainsi la gestion globale du trafic aérien.

L’IA contribuera à alléger la charge de travail des contrôleurs aériens en automatisant des tâches routinières liées à l’ATC. Ces systèmes alimentés par l’IA fourniront aux contrôleurs des données et des informations en temps réel, les affranchissant pour qu’ils puissent se concentrer sur des tâches plus complexes. Ainsi, l’intégration de l’IA dans le domaine de l’ATC marquera une révolution, offrant aux contrôleurs aériens des outils avancés pour faire face à la complexité croissante du trafic aérien.

ATC source: Contrôle des trajectoires avec 4D plus sûr. Illustration: ESA

*Interfaces cerveau-machine pour les pilotes:

Une interface cerveau-machine (ICM) désigne un système de liaison directe entre un cerveau et un ordinateur, permettant à un individu d’effectuer des tâches sans passer par l’action des nerfs périphériques et des muscles. Ce type de dispositif permet de contrôler par la pensée un ordinateur, une prothèse ou tout autre système automatisé, sans solliciter ses bras, mains ou jambes. Le concept remonte à 1973 et les premiers essais chez l’homme datent du milieu des années 90.(source:inserm.fr)

Les interfaces cerveau-machine représentent une avancée révolutionnaire dans l’aviation, offrant aux pilotes la possibilité de contrôler les avions par la simple puissance de la pensée. Cette technologie promet d’améliorer considérablement la réactivité et la précision des commandes, créant une symbiose intuitive entre le pilote et l’aéronef.

En permettant aux pilotes de communiquer directement avec l’avion à travers leurs pensées, cette interface réduit la dépendance des commandes manuelles traditionnelles. En conséquence, elle offre non seulement une réponse instantanée aux intentions du pilote, mais également une réduction significative de la charge de travail associée aux commandes physiques.

Cette évolution vers une commande mentale pourrait potentiellement révolutionner la sécurité aérienne en minimisant les erreurs humaines liées à la fatigue ou au stress. En outre, elle ouvre la voie à une nouvelle ère de contrôle précis et réactif, offrant des avantages notables en termes de manœuvrabilité et de performance des aéronefs.

Cette technologie émergente, en plus de contribuer à une expérience de vol plus fluide, souligne le potentiel de l’IA à transformer fondamentalement la relation entre l’homme et la machine dans le contexte aéronautique. Cependant, son adoption nécessitera une attention particulière aux aspects de sécurité, de formation et d’éthique pour garantir une intégration réussie dans l’aviation moderne.

ICM: inserm

*Le Sky Cruise, un immense «hôtel volant» du futur imaginé pour ne jamais atterrir

Bien que les croisières en paquebot soient une expérience bien connue, l’artiste conceptuel visionnaire Tony Holmsten a repensé le concept en imaginant un hôtel aérien à bord d’un avion peu conventionnel, offrant ainsi une expérience de croisière littérale dans les cieux. Cet hôtel, nommé Sky Cruise, offre une expérience totalement inédite, dépassant même les rêves les plus fous. L’avion, qui ressemble à un paquebot, peut accueillir jusqu’à 5000 passagers, dont l’entrée se fait exclusivement par le biais de vols commerciaux réguliers les déposant directement au-dessus de la structure.

Pour accéder à l’intérieur, les passagers emprunteront un ascenseur les conduisant vers une variété d’équipements, dont une terrasse offrant une vue imprenable sur le ciel, des bars et restaurants, un centre commercial, plusieurs piscines, des salles de sport, un théâtre, et même des terrains de jeux. L’avion sera également équipé de salles de réunion, de mariage, d’un centre médical, et de postes d’observation pour admirer le ciel, y compris les aurores boréales.

Pour assurer la mobilité de l’aéronef, celui-ci ne fonctionnera pas au kérosène comme les avions classiques, mais sera propulsé par 20 moteurs électriques alimentés par un petit réacteur nucléaire. Cette configuration permettra à l’avion de nécessiter très rarement, voire jamais, d’atterrissage. De plus, le poste de commandement sera équipé d’une intelligence artificielle avancée, anticipant les éventuelles turbulences. Une vision extraordinaire qui élève les standards des voyages aériens vers de nouveaux sommets.

vous pouvez consulter ce lien pour plus d’informations: https://youtu.be/ZrodDBJdGuo

Sky Cruise: Hashem Al-Ghaili

Les défis des technologies aéronautiques modernes

*Défi de Durabilité Environnementale :

Mitiger l’empreinte carbone de l’aviation émerge comme l’un des impératifs cruciaux de notre époque. Les avions contemporains sont tenus d’adopter une consommation de carburant plus efficiente et d’intégrer des technologies plus propres, visant ainsi à réduire de manière significative leur impact sur l’environnement.

*Défi de la Formation des Pilotes :

La rapidité de l’évolution technologique pose des défis substantiels dans le domaine de la formation des pilotes. Il devient impératif de s’assurer que les pilotes reçoivent une formation adéquate, alignée sur le rythme effréné des nouvelles technologies, tout en préservant la sécurité opérationnelle des vols. Une adaptation continue des programmes de formation devient ainsi essentielle pour garantir que les pilotes maîtrisent pleinement les avancées technologiques tout en maintenant des normes élevées de sécurité aérienne.

*Défi de l’Intelligence Artificielle et de l’Automatisation :

Malgré les avantages substantiels offerts par l’IA et l’automatisation, leur incorporation présente des défis complexes liés à la réglementation, à la sécurité et à l’acceptation humaine. La fiabilité des systèmes autonomes est cruciale, exigeant qu’ils fonctionnent en toute sécurité dans des environnements complexes. L’équilibre entre l’efficacité des technologies émergentes et la garantie de normes strictes de sécurité et de conformité réglementaire demeure une préoccupation centrale.

*Défi de Réduction du Bruit :

L’aviation est confrontée à des préoccupations croissantes liées aux nuisances sonores. Concevoir des avions moins bruyants représente un défi majeur, particulièrement dans les zones densément peuplées aux environs des aéroports. Atteindre un équilibre entre les performances aéronautiques et la minimisation des impacts sonores devient essentiel pour répondre aux attentes environnementales et améliorer la qualité de vie des communautés avoisinantes.

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