LES INCENDIES EN AQUITAINE

MTU & MOI : Camille MARBLEU

Je m’appelle Camille MARBLEU et je suis en L1 de biologie. Depuis petite je m’intéresse à l’écologie et aux différentes choses que l’on pourrait faire pour améliorer notre empreinte carbone sur Terre. C’est pourquoi le thème des incendies en Gironde m’intéresse tout particulièrement car c’est un enjeux majeur au niveau de la pollution. En parallèle de mes études je pratique de la danse ce qui m’a appris la perseverance et la concentration et l’organisation qui sont des qualités essentielles pour des études scientifique.

Analyse Wikipédia n°2

Article Wikipédia : “Camion-citerne feux de forêts” https://fr.wikipedia.org/wiki/Camion-citerne_feux_de_for%C3%AAts Tout d’abord, au début de l’article nous voyons que Wikipédia qualifie celui-ci “d’ébauche” ce qui signifie que l’article est imparfait, voire même un brouillon pas encore achevé. De plus, pour trouver si c’est un bon article, même si avec le commentaire de Wikipédia cela ne semble pas être le cas, regardons sabibliographie. Nous observons qu’il y a une seule référence provenant du site officiel du Ministère de l’Intérieur. Malgré la fiabilité de cette source, une seule référence n’est vraiment pas suffisante lors de la rédaction d’un article, surtout que ce dernier comporte plus de 700 mots.De plus, il existe qu’en deux langues (français et anglais), ce qui est très peu et montre bien que cet article n’est pas apprécié. Si nous regardons l’historique, nous remarquons un grand nombre de changements. Cependant, ils ont visiblement l’air d’être mineurs, comme la correction de faute d’orthographe.D’un point de vue du lecteur, il faut vérifier avec une grande attention la fiabilité de chaque information car on ne sait pas d’où elle provient donc c’est une grande perte de temps. Personnellement je trouve que cet article est brouillon dans sa structure.Par contre, en le lisant je trouve que l’auteur est neutre dans ses propos. Pour conclure, cet article n’est pas fiable car il manque de sources et de recherches approfondies. Néanmoins il est neutre, sans prise de position clairement exprimée. Mais cela n’est pas suffisant pour conseiller cet article, pour ma part ce n’est pas un bon article car il diffuse des informations sans citer les sources et donc la possibilité de vérifier leur fiabilité ou même le plagiat que l’auteur aurait pu faire.

Analyse Wikipédia n°1

Article Wikipédia : “Feu de forêt de 2023 en Grèce” https://fr.wikipedia.org/wiki/Feux_de_for%C3%AAt_de_2023_en_Gr%C3%A8ce Tout d’abord, pour trouver si c’est un bon article, regardons sa bibliographie. Nous observons qu’il y a trente cinq références provenant notamment de journaux fiables tel que : Le Monde, Libération et le Figaro et aussi d’une radio : France info. La quantité et la qualité de la provenance des sources me permet de penser que cet article est crédible.De plus, il est traduit en douze langues, ce qui est bien. Si nous regardons l’historique, nous remarquons quelques changements visiblement mineurs, comme la correction de faute d’orthographe. D’un point de vue du lecteur, l’article est bien structuré, d’abord les incendies de juillet puis août et enfin les diverses conséquences de ces derniers. Un autre point positif est remarquable, celui de noter à côté de chaque information d’où elle provient avec un petit numéro. Cela permet d’analyser rapidement la source decelle-ci et s’en assurer la neutralité et la fiabilité. Lorsque nous voyons dans le sommaire “Patrouilles d’extrême droite anti-migrants”,nous nous demandons s’ il n’y aurait pas une prise de partie et donc une perte de neutralité, pourtant essentielle lors de la rédaction d’un article. Mais non, après lecture de cette partie, je n’ai rien remarqué pouvant laisser croire que l’auteur prenait partie. Pour moi, il relate simplement les faits. Pour conclure, cet article est fiable et neutre. De plus, de nombreuses sources et la traduction de ce dernier dans plusieurs langues laisse penser que c’est un bon article. Une qualité pour moi et peut-être un défaut pour d’autres serait sa taille. En effet, il n’est pas très long donc il manque peut-être des informations mais je trouve qu’il y a l’essentiel et que cela nous permet de ne pas s’y perdre.

Bibliographie des articles

Article Maxence : https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/infographie-les-plus-gros-incendies-des-trente-dernieres-annees-en-gironde-1663146865 Les impacts atmosphérique et sur la santé humaine : https://actu.fr/societe/incendies-les-fumees-des-feux-ont-elles-un-impact-sur-la-sante_52662062.html https://www.atmo-france.org/article/pourquoi-lair-est-il-pollue#:~:text=L%27air%20est%20un%20mélange,est%20jamais%20à%20100%20%25%20pur. https://www.atmo-bfc.org/qui-sommes-nous/actualites/l-impact-des-feux-de-forets-sur-la-qualite-de-l-air#:~:text=La%20pollution%20générée%20par%20les%20feux%20de%20forêts&text=Différents%20types%20de%20bois%20et,composés%20lorsqu%27ils%20sont%20brûlés. https://www.nationalgeographic.fr/sciences/2023/08/la-fumee-des-feux-de-foret-peut-endommager-durablement-le-cerveau-et-le-corps https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/lésions-et-intoxications/brûlures/inhalation-de-fumée Les impacts sur la faune : https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwi_ndPxpdCDAxW_dqQEHT1ADqkQFnoECA4QAw&url=https%3A%2F%2Fwww.code-animal.com%2Fincendies-en-gironde-et-vie-animale-comment-le-rechauffement-climatique-et-les-activites-humaines-empietent-une-fois-de-plus-sur-la-vie-sauvage-%25EF%25BF%25BC%2F%23%3A~%3Atext%3DLes%2520animaux%2520in%25C3%25A9gaux%2520face%2520aux%2520incendies%2520et%2520leurs%2520dangers%26text%3DSelon%2520l%27%25C3%25A9cologiste%2520am%25C3%25A9ricaine%2520Olivia%2Ctoxines%2520pr%25C3%25A9sentes%2520dans%2520l%27air.&usg=AOvVaw0EaG7_KDL5yD8KMFqSEElL&opi=89978449 https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwicwbH_pdCDAxVmV6QEHTuNAVUQFnoECBEQAQ&url=https%3A%2F%2Fobservatoire-fauna.fr%2Fincendies-gironde-2022&usg=AOvVaw3Iaz_vG1sUBjKxIsVcz-F2&opi=89978449 https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwjIpbidptCDAxUNVaQEHXoDAwMQFnoECBgQAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.sudouest.fr%2Fgironde%2Fsaumos%2Fincendies-en-gironde-les-consequences-desastreuses-de-l-incendie-du-sud-medoc-sur-la-faune-sauvage-12557598.php&usg=AOvVaw0pHghi2rL6dY89oS7VVZVz&opi=89978449 https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwjf8Nm1ptCDAxW_T6QEHdrmAy0QFnoECB4QAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.europe1.fr%2Fsociete%2Fincendies-en-gironde-quelles-consequences-sur-la-faune-et-la-flore-locales-4124150&usg=AOvVaw0s3GwcqHSJt5bdzU0RuIME&opi=89978449 Étude de cas : Le bassin d’arcachon : • https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/incendie-mega-incendies australie-auraient-eu-impact-considerable-sante-habitants-96180/  • https://www.wwf.fr/rapport-planete-vivante  • https://www.code-animal.com/incendies-en-gironde-et-vie-animale-comment-le rechauffement-climatique-et-les-activites-humaines-empietent-une-fois-de-plus sur-la-vie-sauvage-  %EF%BF%BC/#:~:text=Les%20grands%20mammif%C3%A8res%20comme%20les,sou vent%20retrouv%C3%A9s%20pris%20au%20pi%C3%A8ge.  • https://www.onf.fr/onf/+/18a4::apres-les-incendies-en-gironde-comment restaurer-la-biodiversite-menacee.html Les impacts sur la flore : https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/biodiversite-un-an-apres-les-incendies-dans-les-monts-d-arree-la-faune-et-la-flore-restent-meurtries-2813924.html https://www.gironde.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Environnement-risques-naturels-et-technologiques/Prevention-des-risques-naturels-et-technologiques/Feux-de-forets-se-preparer-se-proteger/Incendies-de-l-ete-2022-bilan-et-retour-d-experience https://www.sudouest.fr/faits-divers/incendies/incendies-en-gironde/incendie-du-siecle-en-gironde-retour-sur-un-ete-de-feu-12207018.php https://www.radiofrance.fr/franceinter/un-an-cinq-ans-dix-ans-apres-un-incendie-comment-se-regenerent-les-forets-4333651 Feu de forêt : Gestion après incendie et Prévention :

MTU & MOI Charlotte FILLEAU

Je suis Charlotte FILLEAU, dans la vie j’ai deux passions, mon sport que je pratique à haut niveau et le corps humain que j’étudie avec fascination d’où la voie que je suis actuellement (Étude de biologie).Il est parfois dur d’allier les deux mais ma capacité à persévérer dans les moments compliqués m’aide à mener ces deux projets de front avec réussite. Étant enfant j’ai passé une bonne partie de mon temps en forêt, à profiter de cette belle Gironde qui nous offre de grandes forêts notamment dans les Landes mais aussi au niveau du Bassin d’Acachon. Il est très plaisant d’y passer du temps. C’est pour cela qu’aujourd’hui avec mon groupe, nous avons choisi le sujet des incendies en 2022 qui ont touché une très grande partie de notre département. Cette catastrophe nous à tous beaucoup touché et impacté de près ou de loin.

Charte Éditoriale

Notre équipe est composée de 6 étudiants en première année d’études supérieures.  Charlotte Lafont, Camille Marbleu, Maxence MAZUEL, Yaelle Marmounier–Béven, Charlotte Filleau et Clarisse MEUNIER   1. Mission : « Sécurité Feu » vise à informer, éduquer et sensibiliser le public aux risques d’incendie, ainsi qu’à fournir des conseils pratiques pour prévenir les incendies et réagir efficacement en cas d’urgence.  2. Objectifs éditoriaux :  3. Ton et Voix : Le ton adopté doit être sérieux, informatif et empathique. Il est essentiel de transmettre des informations cruciales tout en évitant la panique. La voix de « Sécurité Feu » doit être autorisée, experte et rassurante pour encourager la responsabilité et l’action proactive.  4. Thèmes et Sujets Abordés :  5. Public Cible : Notre public cible inclut les propriétaires, les gestionnaires de bâtiments, les familles, les entreprises et toute personne intéressée par la sécurité incendie. Nous visons à toucher les novices comme les experts en sécurité incendie.  6. Politique éditoriale :  7. Lignes Directrices pour le Contenu : 

Les impacts sur la flore

La France est recouverte actuellement par 69 0000 hectares de forêt de diverses végétations.Nous avons les forêts de Feuillus, des Landes ou encore de la Garrigue. Ces dernières possèdent toutes des flores différentes. En effet le site Éco Tree qui est spécialisé dans la préservation des forêts, nous donne des informations sur la composition principale de chaque fôret. Les forêts de feuillus, sont composées d’arbres à feuille caduques. Cette végétation pousse surtout dans des endroits plutôt humides. La garrigue, elle, est complètement opposée à ce climat. Elle se développe dans un climat sec et aride. Nous y trouvons une dite végétation broussailleuse. Les forêts des Landes peuvent être qualifiées des forêts particulières. Elles sont composés essentiellement de résineux et de sous-bois plutôt épais. Cependant, suite aux incendies ayant touchés la région de la Gironde en 2022, les scientifiques et même nous, les habitants ont pu constater que la flore à été gravement touchées par les feux. Les dégâts observables nous ont permis de constater que selon le type d’incendies, les dégâts ne sont pas du tout le même ni à la même échelle. En effet, les journalistes de France Bleue Gironde nous disent que nous pouvons déduire qu’il existe trois formes principales d’incendies qui vont varier selon les dégâts causés et la vitesse de propagation du feu notamment. De plus, Natacha Kadur, journaliste chez France Bleu gironde nous dit que si l’on regarde les « feux de cime », on remarque qu’ils se retrouvent dans des forêts assez sèchent et se propagent de cime en cime à une vitesse très élevée. Le sol estalors plus ou moins préservé. À l’inverse nous avons les « feux de surface », qui eux ravagent la partie basse de la forêt. Ils se nourrissent du sous-bois principalement. Ils sont très présents dans lesgarrigues ou dans les landes. Selon le journal Le figaro, le troisième type d’incendie est nommé « Feu de sol ». Le sol d’une lande correspond à une passerelle où se situe une plantation de pins. Cette passerelle peut être composée de matière organique notamment. C’est par cette matière organique présente sur le sol que se diffuse le feu ce qui rend le feu extrêmement compliqué à contrôler car il va se propager vite et sa direction de propagation est imprévisible. Il se propage d’abord de racines en racines et fait brûler par la suite les troncs des arbres. Ce qui le rend encore plus dangereux pour la végétation des forêts et que le sol peu rester chaud très longtemps et provoquer un nouveau départ d’incendies à d’autres moments. Le bilan de 2022 sur la biodiversité est extrêmement lourd. On estime que c’est environ 30 000 hectares qui sont partis en fumé.  Paul Tourneur nous dit  » Nous avons de grosses inquiétudes pour ces chênes pédonculés car on ne sait pas s’ils ont été brûlés. Ils constituent un vrai patrimoine ». C’est une véritable catastrophe au niveau écologique car la végétation est une source de production d’O2 importante. Quand est-il maintenant, environ 18 mois après cette catastrophe ? Nous pouvons constater que la nature a repris ces droits. Une régénération naturelle est visible.Cependant il faut surveiller que se ne soit pas que des espèces envahissantes qui serégénèrent, sinon les autres espèces comme les arbres seront étouffés et ne pourront alors pas repousser. Il est important de préserver les forêts et leur reconstruction pour essayer d’ici plusieurs années de retrouver leur riche biodiversité d’avant les feux. Sud-ouest

Feu de forêt : Gestion après incendie et Prévention

Source Radio France, Photo prise après le passage des flames dans une foret du massif des Mayons dans le Var, le 20 août 2021. Une question majeure survient après un feu de forêt : faut-il replanter ou laisser faire la nature ? Ce sont principalement les experts de l’Office national des forêts (ONF) et de l’Institut national de la recherche agronomique (INRAE) qui prennent la décision. En général, la régénération naturelle est le premier choix des scientifiques et des forestiers.Mais alors comment la flore puis la faune se régénèrent-t-elles ? C’est un phénomène très long qui prend plusieurs dizaines d’années. De plus, le temps de régénération varie en fonction du climat et des espèces concernés. Tout d’abord, après l’incendie, l’odeur de la fumée va attirer certains insectes (comme les mouches et les coléoptères). Les arbres affaiblis deviennent alors leur nourriture et leur lieu de ponte ce qui va rapidement attirer des prédateurs (comme les oiseaux). Ensuite, lors de la première année, les graminées et les mousses refont leur apparition. Deux ans après l’incendie, on retrouve de nouveaux buissons ainsi que plusieurs animaux comme des chevreuils, des lièvres ou des sangliers. Après trois à cinq ans, les traces du feu sont moins visibles. En effet, on retrouve diverses herbeset plusieurs arbustes recouvrant le sol.Enfin, les oiseaux reviennent après une quarantaine d’années ! De plus, pour la plupart des arbres il faut attendre 70 à 100 ans pour qu’ils atteignent à nouveau 10 à 20 mètres.Lorsque la régénération naturelle n’est pas possible, des aides sont mises en place, par exemple, des plantations mixtes qui permettent de choisir des espèces qui seront plus résistantes mais aussi de privilégier les plantations composées de différentes essences. De plus, pour venir en aide à la faune une limite voir une interdiction de chasse est appliquée.Il est alors primordial de protéger nos forêts avec toutes les espèces végétales et animales qu’elles abritent. En effet, soulignons que les effets néfastes des incendies sont nombreux : les dégâts matériels et humains mais aussi leur participation au réchauffement climatique et la dégradation de la biodiversité. Comme nous le savons, plusieurs causes peuvent être à l’origine d’un incendie. Parmi ces dernières nous retrouvons les causes naturelles (par exemple : la foudre, une éruption volcanique), mais aussi les causes humaines (volontaire ou accidentelle).Ces dernières représentent 90% des départs de feu de forêt, ce qui est énorme ! Il est donc primordial de faire de la prévention et sensibiliser les citoyens. Pour cela, diverses méthodes sont utilisées :D’une part, la défense de la forêt contre l’incendie passe par des outils d’aménagement et d’entretien des massifs issus du code forestier (Plan de Protection de la Forêt Contre l’incendie). En effet, le code forestier prévoit notamment l’obligation légale de débroussaillement. D’autre part, la loi du 2 février 1995 permet notamment la délimitation des zones d’expositions aux risques à l’intérieur desquelles les constructions sont interdites. La prévention notamment à travers la maîtrise de l’urbanisation, plusieurs documents (par exemple cartographique) permettent de connaître les risques selon les territoires et par conséquent la réduction de l’exposition des personnes et des biens. Cela permet de limiter les dommages causés lors d’un incendie.Pour conclure la politique de défense de la forêt contre les incendies (DFCI) du ministère de l’Agriculture et l’Alimentation repose sur 4 grands axes : Chart

Les impacts atmosphériques et santé humaine

L’article si dessous traite de la pollution atmosphérique et conséquences qu’ont causé les incendies évoqués auparavant. Les incendies affectent fortement la qualité de l’air. Tout d’abord comme nous l’indique le site Atmo France, l’air est composé d’un mélange gazeux contenant 78% de diazote (N2), 21 % de dioxygène (O2) et enfin une quantité minime d’eau, d’hélium, d’argon dioxyde, de carbone, hydrogène et d’ozone. Le site internet actu explique ainsi que différents paramètres vont modifier la nature des polluants atmosphériques, notamment en fonction de « la densité, l’humidité, les conditions de combustion et l’éloignement de la source ». Les polluants les plus courant et les plus présents en quantité importante sont cités dans le site atmo BFC comme étant : des particules, du CO (monoxyde de carbone), du CO2 (dioxyde de carbone), des composés organiques volatils et semi-volatils, NOx (des oxydes d’azote). Cependant ces modifications de la composition de l’air peut nuire à la santé humaine ce qui est expliqué par le site Portail Cancer Environnement puisque les composés organiques volatiles et semi-volatiles (hydrocarbures aromatiques polycycliques) tout comme le monoxyde de carbone sont très toxique pour l’être humain. MSD Manuals et National Géographic décrivent parfaitement les conséquences sur l’organisme de l’Homme, ils expliquent ainsi que les particules fines et les composés chimiques émis peuvent perturber les mécanismes de défense immunitaire dans les poumons. Ces substances peuvent entraîner une réponse inflammatoire inappropriée, affaiblir les défenses naturelles des voies respiratoires et augmenter la susceptibilité aux infections respiratoires. Le site MSD Manuals approfondi ainsi en expliquant qu’une exposition prolongée aux émissions de fumée de bois peut conduire à une « altération de la fonction pulmonaire ». Cela se traduit souvent par des symptômes tels que « la toux, la difficulté à respirer, et peut aggraver des affections préexistantes comme l’asthme ou la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) ». Le site y explique de plus que les conséquences d’un incendie sur l’homme ne proviennent pas seulement des fumées et gaz chauds, ni de la chaleur causant diverses brulures, mais egalement avec les effets lumineux, ceux-ci peuvent engendrer des brulures pouvant aller jusqu’à l’aveuglement si une personne se trouve trop proche d’un incendie. Il est important de noter que l’impact sur la santé dépend de divers facteurs tels que la quantité de fumée inhalée, la durée de l’exposition, la sensibilité individuelle et la présence d’autres facteurs environnementaux. Les personnes dites de vulnérables comme les enfants, personnes âgées ou celles présentant des difficultés respiratoires et cardiaques vont être bien plus affectées qu’un individu ne cochant aucune des cases décrivant une personne comme vulnérable.  Les incendies peuvent donc perturber notre atmosphère avec de nombreux polluants dégagés. Ainsi la santé humaine peut en être fortement perturbée, il existe également diverses autres conséquences produites de part ses incendies comme de nombreux dégâts touchant la faune et la flore. Photographie d’un incendie sur Landiras en 2022 Photographie réalisée par le photographe de presse Laurent Theillet publié dans le Sud-Ouest, le 6/07/2022. Échelle  approximation à 1cm=1,05 m Cette photographie a été sélectionner pour montrer la grande quantité dégagée de fumée lors d’un incendie. D’où l’importance pour les pompiers d’être correctement équipés pour éviter tous problèmes de santé.

Les impacts sur la faune

Les incendies en gironde ont été reconnu par le site Géoinfluences et le journal le Sud-ouest comme “l’incendie du siècle”. En effet, cette catastrophe naturelle a causé de nombreuses pertes au niveau de la biodiversité. Dans cet article, nous allons nous intéresser plus particulièrement aux impacts néfastes sur la faune vivant dans les forêts de Gironde. La forêt des landes fait partie d’un site reconnu pour sa grande diversité au niveau de la faune et la flore qui la peuple. Mais malheureusement c’est également une des zones qui a été le plus impactée lors de ces incendies. Cette forêt est notamment composée de pins maritimes exploités par l’Homme. D’après le site Fauna, tenu par l’université de Bordeaux, les scientifiques estiment que les pertes au niveau des animaux peuplant les forêts sont variables selon les espèces mais également selon leur stade de vie. En effet, certaines espèces vont avoir plus d’habileté que d’autres à fuir. C’est notamment le cas des gros mammifères tels que les sangliers, les cervidés, les renards ou encore les oiseaux. L’association Code animal nous explique que cela est dû au fait que ces espèces ont plus tendances à ressentir le danger et ont donc eu le temps de fuir dans des endroits beaucoup plus sûrs pour leur survie.  Cependant, les animaux qui ont réussi à s’échapper peuvent à première vue ne pas avoir de dommages physiques mais peuvent avoir des séquelles qui peuvent apparaître et subsister sur le long terme. En effet, Code animal nous dit “Les particules inhalées entraînent souvent une inflammation de longue durée dans l’organisme et peuvent même parfois entraîner des répercussions sur la progéniture des animaux impactés ». Il y a une étude Russe qui à été menée sur des rats ayant inhalé de la fumée et il a été montré que leur progénitures était davantage stressée et présentait souvent des troubles des fonctions cognitives. De plus, selon la LPO on estime qu’une trentaine d’animaux ont été reçus avec des troubles respiratoires dans les centres de soins à la faune sauvage.  Mais certaines espèces n’ont même pas eu la chance de pouvoir essayer de fuir, c’est le cas des rongeurs ou encore des insectes qui ont pour habitude de se réfugier dans des terriers lorsqu’ils sentent le danger, ils se retrouvent piégé par les flammes.  On peut donner l’exemple des écureuils roux qui eux, pour se protéger des dangers grimpent dans les arbres  « On a des animaux qui sont brûlés aux pattes, qui n’ont pratiquement plus de pattes (…). Le sol est brûlant sur des fois 80 cm. On a dû euthanasier des animaux qui allaient très bien, mais qui avaient des pattes tellement brûlées qu’on ne pouvait rien faire » à confier Patrick Meng, directeur du parc animalier sud-landais à Franceinfo.  Les incendies sont donc extrêmement dangereux pour les espèces protégées et en voie d’extinction car ce genre de phénomène peut accélérer leur disparition.  Le site Fauna de l’université de bordeaux regroupe des exemples d’espèces protégées et en danger ayant été impactées par les incendies.  Il y a le Fadet des laîches qui est un petit papillon vivant dans les landes humides. Cet insecte se trouve sur les listes rouges en europe et en france car les incendies de lacanau en 2011 ont déjà causé une perte importante de l’espèce.  Il y a également le Grand Capricorne qui est aussi une espèce protégée au niveau européen. Cette espèce se trouvait en majorité sur les secteurs brûlés de la Test-de-Bush et du Landiras.   Malgré tout, certaines espèces ont commencé à revenir à leurs habitats petit à petit mais il faudra de nombreuses années pour que la faune et la flore touchées reviennent à son état initial. Un étude australienne montre que les animaux touchés par les incendies vont modifier leur métabolisme afin d’économiser de l’énergie. Cela à notamment été observé chez les chauve souris et les marsupiaux. Cette adaptation à montrer que c’est une solution d’adaptation qui à été développé pour pallier aux manque de nourriture à cause des flammes. Mais cela engendre une baisse au niveau de la reproduction ce qui peut avoir des conséquences sur le long terme pour la survie de certaines espèces