Les incendies en gironde ont été reconnu par le site Géoinfluences et le journal le Sud-ouest comme “l’incendie du siècle”. En effet, cette catastrophe naturelle a causé de nombreuses pertes au niveau de la biodiversité. Dans cet article, nous allons nous intéresser plus particulièrement aux impacts néfastes sur la faune vivant dans les forêts de Gironde. La forêt des landes fait partie d’un site reconnu pour sa grande diversité au niveau de la faune et la flore qui la peuple. Mais malheureusement c’est également une des zones qui a été le plus impactée lors de ces incendies. Cette forêt est notamment composée de pins maritimes exploités par l’Homme. D’après le site Fauna, tenu par l’université de Bordeaux, les scientifiques estiment que les pertes au niveau des animaux peuplant les forêts sont variables selon les espèces mais également selon leur stade de vie. En effet, certaines espèces vont avoir plus d’habileté que d’autres à fuir. C’est notamment le cas des gros mammifères tels que les sangliers, les cervidés, les renards ou encore les oiseaux. L’association Code animal nous explique que cela est dû au fait que ces espèces ont plus tendances à ressentir le danger et ont donc eu le temps de fuir dans des endroits beaucoup plus sûrs pour leur survie. Cependant, les animaux qui ont réussi à s’échapper peuvent à première vue ne pas avoir de dommages physiques mais peuvent avoir des séquelles qui peuvent apparaître et subsister sur le long terme. En effet, Code animal nous dit “Les particules inhalées entraînent souvent une inflammation de longue durée dans l’organisme et peuvent même parfois entraîner des répercussions sur la progéniture des animaux impactés ». Il y a une étude Russe qui à été menée sur des rats ayant inhalé de la fumée et il a été montré que leur progénitures était davantage stressée et présentait souvent des troubles des fonctions cognitives. De plus, selon la LPO on estime qu’une trentaine d’animaux ont été reçus avec des troubles respiratoires dans les centres de soins à la faune sauvage. Mais certaines espèces n’ont même pas eu la chance de pouvoir essayer de fuir, c’est le cas des rongeurs ou encore des insectes qui ont pour habitude de se réfugier dans des terriers lorsqu’ils sentent le danger, ils se retrouvent piégé par les flammes. On peut donner l’exemple des écureuils roux qui eux, pour se protéger des dangers grimpent dans les arbres « On a des animaux qui sont brûlés aux pattes, qui n’ont pratiquement plus de pattes (…). Le sol est brûlant sur des fois 80 cm. On a dû euthanasier des animaux qui allaient très bien, mais qui avaient des pattes tellement brûlées qu’on ne pouvait rien faire » à confier Patrick Meng, directeur du parc animalier sud-landais à Franceinfo. Les incendies sont donc extrêmement dangereux pour les espèces protégées et en voie d’extinction car ce genre de phénomène peut accélérer leur disparition. Le site Fauna de l’université de bordeaux regroupe des exemples d’espèces protégées et en danger ayant été impactées par les incendies. Il y a le Fadet des laîches qui est un petit papillon vivant dans les landes humides. Cet insecte se trouve sur les listes rouges en europe et en france car les incendies de lacanau en 2011 ont déjà causé une perte importante de l’espèce. Il y a également le Grand Capricorne qui est aussi une espèce protégée au niveau européen. Cette espèce se trouvait en majorité sur les secteurs brûlés de la Test-de-Bush et du Landiras. Malgré tout, certaines espèces ont commencé à revenir à leurs habitats petit à petit mais il faudra de nombreuses années pour que la faune et la flore touchées reviennent à son état initial. Un étude australienne montre que les animaux touchés par les incendies vont modifier leur métabolisme afin d’économiser de l’énergie. Cela à notamment été observé chez les chauve souris et les marsupiaux. Cette adaptation à montrer que c’est une solution d’adaptation qui à été développé pour pallier aux manque de nourriture à cause des flammes. Mais cela engendre une baisse au niveau de la reproduction ce qui peut avoir des conséquences sur le long terme pour la survie de certaines espèces