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  • Découverte et évolution des connaissances

    La question de l’existence des trous noirs fut posée dès le XVIIIe siècle et la théorie de la gravitation universelle de Newton par John Michell et Pierre Simon de Laplace. Ils montrèrent, grâce à des calculs, qu’il pouvait exister un objet assez dense pour que sa vitesse de libération surpasse celle de la lumière (Jean-Pierre Luminet, 2022). Mais ce n’est que presque deux siècles plus tard, au XXe, avec la relativité générale d’Albert Einstein que les choses se préciseront. Après que plusieurs se soit penchés sur les équations permettant de décrire ces étonnants objets, comme par exemple Robert Oppenheimer ou Roy Kerr, ce n’est qu’en 1968 qu’ils furent només « trous noirs » par John Wheeler (Jean-Pierre Luminet, 2022). La résolutions des équations de la relativité permettaient de prouver l’existence théorique des trous noirs. Cependant ce pose la question de comment réussir à les observer en vrai alors que par définition, ils piègent tout rayonnement et ne sont donc pas visibles. Afin de sortir les trous noirs de la simple théorie, une équipe de recherche construit en 1992 un interferomètre ayant pour but la détection des ondes gravitationnelles pouvant être générées par la collision de deux trous noirs. L’expérience porta ses fruits en 2015 en détectant une onde dûe à la fusion de deux trous noirs se trouvant à 1.5 milliards d’années-lumières de la Terre (CNRS, 2022). En 2018, le rougissement gravitationnel, prédit par la relativité, mesuré par l’instrument Gravity du Very Large Telescope lors du passage d’une étoile à proximité du trou noir supermassif Sagittarius A* a permit une autre détection. Le rougissement gravitationnel correspond au décalage de longueur d’onde vers le rouge dû à un retard dans le signal évoluant dans un milieu avec un très fort champ de gravité, tel que les abords d’un trou noir (CNRS, 2022). L’année suivante, la première photo d’un trou noir a pu être prise grâce au rayonnement de son disque d’accrétion à l’aide de l’Event Horizon Telescope. C’est grâce à la même méthode qu’à pu être photographié Sagittarius A*, le trou noir supermassif au centre de la Voie Lactée, en 2022 (CNRS, 2022).

  • L’évaporation des trous noirs

    L’évaporation des trous noirs est un phénomène extrêmement long car il dépend de la masse de celui-ci. Mais comment cette évaporation est-elle possible ? En utilisant l’énergie gravitationnelle […]

  • La formation des trous noirs

    Les trous noirs font partie des objets les plus étranges et mystérieux de l’univers. Mais que sont-ils ? Les trous noirs sont définis comme des objets célestes piégeant la matière[…]

  • L’Horizon des évènements

    L’horizon des événements d’un trou noir, c’est, en quelque sorte, la surface de ce dernier, [il est de taille variable] (Agence Spatiale Canadienne, 2022). C’est un point de non-retour […]

  • Les trous noirs supermassifs

    Le 10 avril 2019, les premières images d’un trou noir, et en particulier d’un trou noir supermassif sont dévoilées par l’Event Horizon Telescope. Ces clichés du trou noir supermassif M87* […]