La communication via le visuel chez le macaque à crête.

Dans cet article nous allons principalement nous intéresser à celles utiliser par l’espèce de notre chère Patrick qui est un « macaque à crête »,

Le macaque à crête, également appelé « macaque nègre », est un primate qui se reconnaît à son faciès « incurvée », à la couleur de son pelage entièrement noir, et à la crête de poils à l’iroquoise qui orne la partie supérieure de son crane . Il est une espèce menacée d’Indonésie qui vis en large groupe organisées en hiérarchie uniquement pour les males, les femelles sont majoritairement égales entre elles sauf si le groupe est dirigée par une femelle qui sera donc supérieur aux autres.

Cette espèce est très intéressante pour le nombre de leur moyen de communication.

En effet, on démontre 4 sortes de communication utilisées :

-vocalisation

-gestes

-expressions faciales

-postures

Et les expressions faciales sont l’origine des nombreuses images « marrantes » qu’on trouve sur internet, et c’est sur celle là que nous nous attarderons.

« La communication entre les macaques noirs crêtés implique une variété de vocalisations pour différentes situations ainsi qu’un nombre d’affichages posturaux qui servent à imposer la cohésion de groupe, à médier les interactions sociales entre les individus et sont utilisés dans la communication inter-groupes. Les macaques noirs à crête ont également d’autres gestes de menace, y compris l’occupation, la chasse et l’agressivité.

Souvent, les vocalisations s’accompagne par des expressions faciales ou des affichages posturaux. La « rétraction du cuir chevelu », lorsque les oreilles aplaties contre la tête donnent au visage un aspect serré indique une expression faciale affiliant. Ceci est observé lorsqu’un animal qui s’approche initie le jeu ou le toilettage. D’autres exemples sont le «claquement des lèvres» dans laquelle ils produisent un son audible tandis que les paupières sont à moitié ébranlées et que l’animal peut également présenter une « rétractation du cuir chevelu ». Cela est utilisé comme signe d’apaisement ou de réconciliation après un conflit. « bouche à demi-ouverte », « gueule » et « mouvement de la mâchoire » associé à un claquage des dents sont autant d’expositions de menaces vues parmi les macaques noirs. » (Hadidian 1980; Thierry et al. 2000).

les scientifiques pensent qu’ils y auraient environ 130 actions et expressions utilisé pour communiquer leurs pensées.

Parmi les plus courants voici quelques exemples d’expressions :

-un bâillement qui dévoile une rangée de dents indique une tentative d’intimidation.

-Un rabattement des oreilles traduit une intention amicale.

-Chez une femelle la coloration de sa peau prés de ses parties génitales indique leur statut sexuelle

Dans le cas du macaque à crête la communication lui sert à évoluer et à interagir dans un groupe que ce soit pour jouer, pour chercher une partenaire dans un groupe ou pour défier un autre membre pour renforcer leur dominance en fonction de leur place dans la hiérarchie.

Le saviez-vous ?

L’histoire commence lorsque David Slater, un photographe animalier, parti prendre des clichés dans un parc animalier en Indonésie, réussit à se faire accepter par un groupe de macaques. L’un d’entre eux, profitant d’un moment d’inattention du photographe, lui subtilise son appareil et se prend en photo. Le bruit du déclencheur fait fuir le groupe de primates et l’artiste en herbe lâche le matériel. Finalement, les singes reviennent et David Slater qui a pu récupérer son appareil, réalise une série de clichés inédits. Lorsqu’il visionne les images, il se rend compte que le macaque s’est pris plusieurs fois en autoportrait. La plupart des clichés sont mal cadrés, mais il en reste un, qui a déjà fait le tour du monde.

Un site spécialisé met la photo en ligne, et déjà se profile un imbroglio juridique ! 

En effet, le site réceptionne une lettre de l’agence représentant les droits du photographe, qui exige que la photo et l’article soient retirés. L’article disait en substance que David Slater ne pouvait revendiquer les droits d’auteurs de cette photo qu’il n’avait pas prise. Le site en question a donc demandé à ce que l’agence lui précise sur la base de quels fondements juridiques elle exigeait ce retrait puisque la photo ne pouvait se prévaloir du copyright de David Slater.

Depuis, le cliché apparaît sur Wikipédia et a été référencé comme appartenant au domaine public (c’est-à-dire que tout le monde peut l’utiliser sans avoir à rendre de compte à l’auteur, et pour cause…). Une belle bataille juridique en perspective, et une sacrée soupe à la grimace pour le singe qui n’en retire… que la notoriété. Et nous le plaisir de l’admirer.

-Article de Futura-sciences de Mars 2012 (en sources)

Sources :

https://researchportal.port.ac.uk/en/projects/social-communication-in-crested-macaques-macaca-nigra

article de Futura:

https://www.futura-sciences.com/planete/definitions/zoologie-macaque-crete-11303/

Zapping sauvage : pour plus d’info

La communication chez les félins

Lorsque l’on parle de communication animale, la première chose à laquelle on pense, c’est souvent les bruits qu’ils émettent. Pourtant, la manière dont les animaux communiquent est bien plus complexe que ça.

Prenons l’exemple de nos amis les félins: leur langage ne se limite pas aux simples miaulements ou ronronnements que nous connaissons bien. Ils utilisent aussi des gestes, des postures et même des signaux chimiques pour exprimer leurs besoins, leurs émotions ou pour interagir avec leur environnement.

Les sons qu’ils produisent sont variés et souvent destinés à leurs humains plutôt qu’à d’autres chats. Un miaulement peut signifier qu’ils ont faim, qu’ils demandent de l’attention ou qu’ils veulent jouer. Quant au ronronnement, il est généralement associé au contentement, mais il peut aussi être un moyen pour eux de se calmer lorsqu’ils sont stressés ou malades.

En dehors des vocalisations, leur corps parle beaucoup. Une queue dressée est un signe de bonheur ou de curiosité, tandis qu’une queue qui fouette l’air peut indiquer de l’agacement. De même, leurs oreilles et leurs yeux jouent un rôle important: des oreilles droites montrent de l’attention, alors que des oreilles rabattues traduisent de la peur ou de l’agressivité.

Un autre aspect de leur communication est l’utilisation des phéromones. En se frottant contre des objets, des meubles ou même nos jambes, les chats marquent leur territoire avec des odeurs spécifiques que seuls d’autres chats peuvent détecter. Les chats utilisent aussi l’urine pour marquer leur territoire, un comportement que l’on observe surtout chez les chats non stérilisés. Ces marques sont comme des messages invisibles laissés pour signaler leur présence ou revendiquer un espace.

En résumé, la communication chez les félins est bien plus riche et subtile qu’il n’y paraît. En prêtant attention à leurs sons, leurs gestes et leurs comportements, nous pouvons mieux comprendre ce qu’ils cherchent à nous dire et répondre à leurs besoins.

En conclusion chaque espèce développe ses propres moyens pour échanger des informations, que ce soit par des vocalisations, des signaux visuels, des odeurs ou des comportements spécifiques. En observant et en étudiant ces formes de langage, nous pouvons non seulement mieux interagir avec les animaux qui nous entourent, mais aussi mieux comprendre leur façon unique de percevoir le monde.

communication en société ou en solitaire

Les modes de communication varient énormément selon qu’une espèce vive en société ou en solitaire. Ces interactions sont essentielles à la reproduction et à la survie de l’espèce et peuvent aller de l’émission de phéromones chez les fourmis aux vocalises des oiseaux.  

1. Communication en groupe 

Chez les espèces qui vivent en groupe, la communication devient essentielle pour maintenir l’organisation et l’harmonie au sein du groupe.  

Par exemple, les manchots communiquent entre eux par sons qu’on appelle vocalises, analogues à la voix des humains (1). Comme les empreinte digitales, ces vocalises sont uniques à chaque manchot. Elles leur permettent de se reconnaître entre eux, ce qui sert beaucoup dans les grandes colonies, ou reconnaître son poussin est une question vitale. Ces vocalises sont également utilisées lors de la période nuptiale et dans le choix du partenaire. 

On distingue trois types de vocalises chez les manchots : 

  • La vocalise ‘contact’, souvent utilisée en mer pour compléter la reconnaissance visuelle des membres de la colonie. 
  • La vocalise ‘reconnaissance’, la plus complexe et utilisée entre membres de la colonie. Elle comporte et transmet les informations sur la territorialité, la sexualité et la reconnaissance individuelle. 
  • La vocalise ‘menace’, la plus simple, utilisée pour défendre son territoire ou prévenir de l’arrivée de prédateurs. 

Outre les vocalises, il existe d’autres techniques de communication dans un groupe comme des substances chimiques diverses : 

Les fourmis libèrent diverses phéromones qui ont chacune une utilité spécifique (2) : 

  • Les phéromones d’alarme quand elles sont attaquées, déclenchant une réaction en chaîne qui permet à la colonie de se défendre.  
  • Les phéromones de piste qui informent à la fois sur la localisation mais aussi sur la qualité et la quantité de la nourriture. 
  • Les phéromones sexuelles émises tantôt par les mâles, tantôt par les reines vierges, sont responsables du rapprochement des sexes pendant le vol nuptial.  
  • Les phéromones territoriales sont déposées au sol à proximité du nid. Elles dissuadent des fourmis étrangères de s’approcher de l’entrée et en même temps signalent aux propriétaires la proximité des accès. 

2. Communication en solitaire 

A l’instar des espèces vivants en colonie les animaux solitaires possèdent aussi une vaste gamme de moyens de communication. Leur communication est plus ciblée, et a pour objectif la reproduction, la défense du territoire, ou la recherche de nourriture. 

Les cigales émettent des sons vibrants pour attirer les femelles qu’on appelle la cymbalisation (3). Dès que la température atteint 25 °C, le mâle chante.  

Une erreur fréquente est de dire que les cigales stridulent comme le criquet. Contrairement à la stridulation qui est produite par le frottement de deux parties du corps, la cigale mâle possède un organe phonatoire spécialisé situé dans son abdomen ou la cymbalisation est le résultat de la déformation d’une membrane actionnée par un muscle. La fréquence et la modulation de la cymbalisation caractérisent les différentes espèces de cigales, ce qui permet de les différencier. 

En résume, la communication chez les espèces est extraordinairement complexe et variée, les animaux utilisent souvent plusieurs canaux sensoriels simultanément (visuel, auditif, chimique, tactile) pour transmettre une information . La communication chez les animaux, qu’elle se fasse en groupe ou seule, repose sur des mécanismes biologiques similaires : elle sert à transmettre des informations importantes pour la survie. Cependant, la communication en groupe tend à être plus axée sur la coordination sociale, tandis que la communication individuelle est souvent plus directe et liée à des besoins immédiats. . Pour finir, on notera qu’elle existe aussi entre les espèces. Un exemple frappant étant celui d’une fleur dont le taux de glucose de son nectar augmente en réaction aux vibrations des ailes d’une abeille en approche (4). 

3. Bibliographie : 

  1. https://manchots.com/comportements/ 
  1. https://www.futura-sciences.com/planete/dossiers/zoologie-fourmi-secrets-fourmiliere-1404/page/8/ 
  1. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Cicadidae  https://www.sciencedaily.com/releases/2013/05/130530152846.htm
  1. https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/ele.13331 

Les secrets de la communication animale : Pourquoi comprendre les signes et les sons?

Introduction :

       Depuis des temps anciens, l’Homme a tenté de comprendre et d’interpréter le langage des animaux. Qu’il s’agisse des aboiements d’un chien, des chants d’oiseaux ou des cris d’alarme des éléphants, nos compagnons de la nature ont leur propre manière de communiquer, une manière que nous avons souvent sous-estimée, voire parfois carrément niée. Par ailleurs, il semble que, malgré les avancées scientifiques des dernières décennies, notre compréhension de leur langage reste relativement limitée. Comment, en tant qu’êtres humains, pouvons-nous espérer comprendre le langage des animaux ? Quels outils et méthodes utilisons-nous pour y parvenir

.
Rhinocéros adultes et jeunes dans le vieux style croquis de Léonard de Vinci

Amélioration de la recherche scientifique:

       L’amélioration de la recherche scientifique. Étant donné que l’étude du langage animal peut mener à des découvertes dans les domaines de la neurobiologie, de l’éthologie et de la cognition animale, apprendre comment différentes espèces perçoivent et traitent les informations pourraient offrir des idées sur l’évolution du langage humain et de nos capacités cognitives permettant aux systèmes de communication dérivés de ces recherches d’avoir de nouvelles idées. Cela inspire également des innovations technologiques, telles que des capteurs ou des appareils adaptés aux modalités de communication animale. 

L’influence des comportements animaux sur les traitements médicaux 

      Parfois, le comportement des animaux face à certaines situations permet de mieux comprendre des traitements ou des stratégies médicales. Cela inclut les animaux qui peuvent offrir des indices sur la façon de mieux soigner des blessures, des maladies, ou même de traiter des maladies neurologiques. 

Exemple : Les chevaux et la thérapie physique :

        Les chevaux ont été observés dans le cadre de traitements physiques pour les humains, notamment en thérapie assistée par cheval . Les mouvements et les interactions des chevaux entre eux ont révélé des avantages pour traiter des troubles neurologiques, des traumatismes psychologiques ou des troubles moteurs. Par exemple, l’observation du comportement naturel des chevaux en termes de mouvement a conduit à des techniques thérapeutiques qui utilisent des chevaux pour aider les patients souffrant de paralysie ou de troubles moteurs à récupérer des capacités motrices. 

La zoosémiotique : Une Nouvelle Frontière pour Améliorer la Communication des Sourds grâce aux Mécanismes Animaux (d’après La communication chez les animaux1 Thomas A. Sebeok )

       Si vous vous plongez dans la recherche en zoosémiotique, l’étude des systèmes de communication des animaux, des idées innovantes peuvent être trouvées pour améliorer la communication des sourds. Lorsque les punaises de lit peuvent sentir l’urée humaine et le CO2, on peut imaginer des types de communication électronique de l’odeur. Dans certains cas, étudier des aspects de la vision chez les animaux, des technologies qui pourraient développer des moyens de communication pour les personnes sourdes. Par exemple, ces signaux olfactifs pourraient inspirer des systèmes technologiques de traduction des informations sensorielles pour les personnes sourdes.

En outre, la zoosémiotique pourrait donner naissance à des systèmes de communication simples, moins dispendieux et plus facile à obtenir que les solutions compliquées actuelles. En outre, il pourrait également être appliqué à des activités plus spécialisées, telles que la communication dans l’espace. En fin de compte, la zoosémiotique ouvre de nouvelles possibilités pour rendre la communication plus créative, inclusive et accessible, tout en s’inspirant des exemples de comportement et des mécanismes animaux pour créer des technologies s’adaptant aux besoins des sourds.

Add Your Heading Text Here

Les communication des animals aux differents milieux

Les animaux communiquent à l’aide de signaux, qui peuvent être visuels, auditifs ou sonores,
chimiques, impliquant des phéromones, ou tactiles, basés sur le toucher. On va avoir de
communication spéciale entre milieu Les animaux, qu’ils vivent dans les airs, sur terre ou sous
l’eau, ont développé des moyens de communication adaptés à leur environnement. Ces systèmes,
façonnés par les contraintes et les opportunités de chaque milieu, montrent une diversité
impressionnante.

  1. Les animaux Aérien


En milieu aérien, Les animaux du milieu aérien, comme les oiseaux, chauves-souris,
communiquent par sons, signaux visuels et phéromones. Les chants des oiseaux marquent
territoires, Tous les oiseaux n’utilisent pas leur voix comme principal moyen de communication.
Certains oiseaux, comme la gélinotte huppée (Bonasa umbellus), produisent des sons non vocaux
en battant l’air avec leurs ailes. Malgré les contraintes aériennes, ces stratégies témoignent de leur
remarquable adaptation pour survivre et interagir efficacement. Les chauves-souris produisent
l’écholocation en émettant des impulsions sonores à haute fréquence par la bouche ou le nez et en
écoutant l’écho. Grâce à cet écho, la chauve-souris peut déterminer la taille, la forme et la texture
des objets dans son environnement.

Figure 1 les chauves-souris communiquent avec écholocation et les oiseaux utilise du sons en chantant / sciences news. org /

2. Les Animaux Terrestrial


Sur terre, la communication s’adapte aux habitats variés. Dans les forêts denses, les primates
émettent des cris perçants pour surmonter les obstacles visuels. Les signaux chimiques, comme
les phéromones, sont aussi fréquents : les fourmis, par exemple, utilisent des traces odorantes
pour guider leurs congénères vers une source de nourriture. Les signaux tactiles, tels que les
vibrations ou les contacts physiques, sont essentiels pour des animaux sociaux comme les
éléphants ou les abeilles.il y a aussi la communication sonore sur terre ou les loups, les chiens et
les chats l’utilise. Chaque vocalise semble avoir une signification particulière. Les animaux
utilisent la communication visuelle en surveillant l’orientation de la tête et des yeux chez d’autres
mammifères. Des études ont été menées sur des singes, des chiens, des loups et des tortues, et se
sont concentrées sur deux tâches différentes : « suivre le regard d’un autre dans un espace
lointain » et « suivre le regard d’un autre de manière géométrique autour d’une barrière visuelle,
par exemple en se repositionnant pour suivre un signal de regard lorsqu’ils sont confrontés à une
barrière bloquant leur vue ».

Figure 2 les primates communiquent avec des cris
https://nationalzoo.si.edu/
Figure 3 les chiens aboiement avec du son
https://en.wikipedia.org/wiki/Dog_communication
Figure 4 les loups hurlent
/https://www.lesprincesdumaine.com/

3. Les animaux Marins


En milieu aquatique, la communication sonore domine en raison de la capacité de l’eau à
transmettre les ondes sonores efficacement. Les dauphins, les baleines et certains poissons
utilisent des sons pour naviguer, chasser et socialiser. La communication visuelle, bien que
limitée par la lumière, est essentielle chez les animaux marins colorés et les céphalopodes, qui
modifient leurs motifs et couleurs. Les signaux chimiques, comme les phéromones, permettent
de transmettre des informations même dans des eaux troubles.

Figure 5 les dauphins , les baleines communiquent avec les sons
https://www.britannica.com

En résumé, les différents milieux influencent fortement les modes de communication des
animaux. Chaque espèce optimise ses signaux pour répondre aux contraintes de son
environnement, mettant en lumière l’ingéniosité de l’évolution. Le langage représente
incontestablement le summum des systèmes de communication animale évolués

La communication des arbres: comment la collaboration entre espèces aide dans la survie des forêts.

La communication des plantes est un sujet vaste et complexe. Ici, on cherche à explorer comment ces processus favorisent la survie des forêts et le maintien des écosystèmes. Pourtant, il faut savoir que toutes les communication ne sont pas bienveillantes, et que les plantes peuvent être aussi compétitives qu’elles ne sont coopératives². Peter Wohlleben, dans « la vie secrète des arbres », les traite souvent de manière anthropomorphe, ce qui est exemplifié dans cet extrait sur lequel on cherche à s’approfondir dans cet article :

« Mais pourquoi les arbres ont-ils un comportement social [..] ? Pour les mêmes raisons que dans les sociétés humaines : à plusieurs, la vie est plus facile. » ⁴

Il a été démontré que les plantes émettent et reçoivent des signaux par plusieurs moyens² , comme par lumière infrarouge (peut servir à détecter ses voisines et adapter sa croissance), par ondes électriques (peut servir à signaler un danger à ses voisines), chimiquement³ (peut servir dans la récognition des espèces compétitives), etc. En particulier, on regardera l’exemple de la communication par réseaux mycorhiziens chez les arbres.

réseau mycorhizien – https://www.envision-dtp.org/

Ces réseaux mycorhiziens se forment quand les racines de plusieurs plantes sont liées par un mycélium (appareil végétatif des champignons⁷) continu⁶, dans une relation avantageuse pour tous les individus où les arbres reçoivent des nutriments et les champignons, du sucre.

La mort d’un arbre dans une forêt peut signifier la facilitation de l’accès des rayons du soleil au sol (qui peut le sécher), ou l’accès facilité des tempêtes aux forêts, ce qui rend ses voisins plus vulnérables, et il est donc naturellement dans l’intérêt général de la population de protéger et soutenir les autres organismes vu que cela implique leur propre survie. Les arbres font cela en échangeant des nutriments pour aider les individus malades ou plus faibles, en envoyant des signaux lorsqu’un danger se présente (animal qui vient la manger, etc), ou même des signaux plus complexes qui peuvent altérer la croissance et le développement de ces plantes.

Avec ces informations, on peut avoir une idée de la complexité du sujet, mais aussi voir comment la communication joue un rôle très important dans le maintien des forêts et écosystèmes.

bibliographie dans la page Wikist et Biblio